lundi 7 septembre 2015

En route vers Maglie

**Deux nouveaux articles e un jour. 'faut le faire ;-) **


  • Petit déjeuner avec vue époustouflante, puis petite balade vers la tombe d’Aldo qui se trouve à une minute à pied. Ensuite, faire quelques courses, dessiner un peu, faire une plongée à la piscine, dessiner encore, un peu d’ordinateur - et le soir, une autre visite à la tombe.



Devant la tombe d'Aldo. Je porte ma robe, achetée pour cet effet.

La vie fut belle et douce sur ce petit coin de la montagne de Torrita Tiberina. Le contact avec les amis proches d’Aldo, la rencontre avec le maire qui m’envoya des journalistes - tout cela dépassait mes rêves les plus fous. Je me serais tout à fait imaginée de vivre ici, pour le reste de ma vie.


La pleine lune du 30 Août, vue depuis la tombe d'Aldo, la nuit.

Mais je sens qu’Aldo n’aime pas quand je dis “Je vais aller le voir au cimetière”. Il semble répondre :  “Tu ne viens pas me voir sur la tombe. On y a va ensemble, comme deux ados farfelus qui aiment se donner rendez-vous sur des cimetières. On devrait avoir passé cet âge là.”
Mon voyage vers sa tombe, était tant important pour lui et pour moi. L'expérience de Torrita fut profonde forte et majestueuse. Elle contient beaucoup plus que je ne peux divulger en public, car je le dois de respecter le privée des personnes concernées.

Je commençais à sentir qu’Aldo me pousse à continuer le voyage. D’entamer la deuxième partie, la route vers MAGLIE, sa ville natale. Un voyage vers l’enfance. La sienne et la mienne.


J'ai du mal à lâcher le portail du cimetière


Car oui, les Pouilles font également partie de mon enfance.J’ai passée deux vacances dans la région - tout près de Maglie, sans être consciente ni du fait que j’étais en Pouilles, ni du fait qu’il s’agissait du pays d’origine d’Aldo.

Je sortais donc Gamin de son parc où il jouissait d’un repos bien mérité et quittais Torrita Tiberina, le coeur lourd. Un petit chemin avec des marches en bois mène vers la vallée, au bord du Tévère. Parfois, un regard nostalgique en arrière, sur la crête des pins et ces cyprès, où se trouvent le cimetière et l’Agritourismo où j’ai habité. Le capitale des profondeurs incinnues de mon âme.


Gamin a repris la route.


Le sentier de la forêt enchantée du tévère


Adieu à Torrita Tiberina. Au loin, sur a crête. A gauche de l'image, le village proprement dit. Vers la droite, la fameuse allée des pins et des cyprès, qui mènent vers le cimetière et le Casale di Colle, l'Agriturismo. 

2 commentaires:

  1. bonjour diana
    je sais! je me répète !! il est tres difficile de laisser un commentaire apres t'avoir lu .
    de tes paroles, je retiens de la tristesse et c'est bien de t'etre faite belle pour ton aldo ! il a du t'apprecier a ta juste valeur.
    le gamin a l'air remonté comme une pendule !! prend bien soin de lui et de toi meme!!
    en reponce a une de tes phrases, ben non diana, on a jamais passé l'age !!
    bon chemin !!!
    didier

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    1. Bonjour Didier, Oui, Gamin se pote très bien, les jours de repos à Torrita lui ont fait du bien. Bien sûr, il y a de la tristesse, tout le fond de cette histoire d'Aldo est triste et pour moi, quitter Torrita n'était pas facile. Mais on a repris la route!

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