jeudi 22 octobre 2015

Molise

Pas de connexion internet possible  durant beaucoup de temps et voilà que j’ai de nouveau un gros retard dans la mise à jour de ce blog. Je suis  actuellement déjà dans les Pouilles. Mais avant de vous parler de cette région qui fait la dernière étape du pèlerinage, deux ou trois mots sur Molise, que Gamin et moi avions traversé, avant d’entrer dans le pays natal d’Aldo.

Avant mon départ, vous m’auriez mis dans rembarras en me demandant où se trouve Molise. Cette petite région italienne n’est pas la plus connue. C’est le genre d'endroit où on va seulement si on a un but bien précis.

C’est pourtant un pays magnifique. Un ciel immense qui s’étend sur des collines et des montagnes infinies. Des petites bourgades éparses se trouvent sur les crêtes, entourées de grandes forêts de chênes. “Il regno delle Querce” indique un panneau - le royaume des chênes. Et c'est exactement ça. C’est un pays particulier avec une atmosphère incomparable.


Molise


A Sant' Angelo c'est le maire en personne qui me montre un petit bout de terrain communal où je peux planter la tente. Les courses que je fais dans l'alimentari vont à sa charge. Il avait déjà entendu parler de moi avant mon arrivée : des témoignages et des récits sur Facebook. Eh oui, les réseaux sociaux commencent à jouer un rôle de plus en plus important dans tout ça. Je suis seule, sans vraiment  l'être. Mon voyage solitaire se transforme peu à peu en événement médiatique. On en reparlera.

A Lucito, la commune me donne une place sur le campo sportivo. Les habitants du voisinage s'occupent de moi, m'apportent à manger et du foin pour Gamin. On parle, on s'échange. Je suis profondément impressionnée par la grandeur d'esprit et de cœur des Molisiens. Leur horizon d'esprit est aussi large que le ciel  de leur pays. 


Morrone del Sannio


La dernière ville de Molise où je m'arrête, est Santa Croce. Du bord de son petit parc on voit déjà les Pouilles.

De Santa Croce, au Loin, on voit déjà les Pouilles


Je passe la dernière nuit sur sol molisien sur une petite manufacture agricole artisanale. C'est comme un oasis perdu dans les grands espaces vides. cent mètres plus loin, un petit bosquet : C'est la frontière vers les Pouilles.

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