mardi 27 octobre 2015

L'entreé en Apulie

La Ligurie, La Toscane, Le Latium, les Abruzzes, Molise ...5 régions italiennes traversées en 6 mois et nous voici, Gamin et moi, arrivées dans la sixième, la région de destination de ce pèlerinage: Les Pouilles.

Les Pouilles couvrent le talon de la botte italienne. Elles sont divisées en plusieures parties: dont Gargano, la Tavoliere delle puglie et la péninsule Salento. Chaque partie a une culture bien distincte. Maglie, la Ville natale d’Aldo Moro, se trouve sur le Salento.  Il nous faut donc traverser pratiquement toute la région du nord au sud pour arriver au but.


En allant vers Torremaggiore
Les Pouilles, cette terre pourtant assez grande, mène une existence plutôt discrète dans la perception extérieure...L’Italie du Sud, c’est la Sicile et la Calabre, Naples à la limite, mais les Pouilles? On en parle que très peu chez nous.

Mais même en Italie, la Puglia semblent être une “terra icognita.” Dans le nord, peu de gens savent qu’Aldo était apulien et encore moins qu’il était de Maglie ou encore qu’une ville de ce nom existe.
Les animosités de certains italiens du nord envers les méridionaux se concentrent surtout sur la Sicile, notamment la ville de Palerme qui est considérée comme étant un très mauvais endroit. Quand aux Pouilles, on convient sur le fait qu’elles sont belles mais on n’a que peu de sympathie avec ses habitants. “Tutti Stronzi” (Tous des cons) avait insisté la serveuse d’un Bar près de Gênes.
“Fais bien attention! Dans les Pouilles tu ne pourras plus camper comme ça, n’importe où! Ces sont tous des délinquants” m’avait-t-on prévenu en Molise.

Les Pouilles: Enfer ou Paradis.?
Ce paysage, qui semble pourtant être animé par la même douceur mélancolique qui habite dans les yeux d’Aldo Moro, cacherait-il une réalité brutale?


Gamin sur la route apulienne...Quel chemin de fait depuis l'Ardèche.

La vérité se trouve quelque part entre les avertissements des compatriotes et mes rêves romantiques de mer cristalline, des Trullis et des Oliviers millénaires.

Après avoir quitté “l’oasis” de la frontière moliso-apulienne, notre première destination était Torremaggiore. J’y avais réservé par téléphone une chambre chez un agriturismo, la Villa Ciaccia. Celle-ci me rappela peu après ma réservation pour me dire qu’ils avaient vu sur internet qui j’étais et ce que je faisais et qu’on était heureux de m’offrir la chambre à titre gratuit. J’en restais bouche bé.

Le ciel de Torremaggiore était moins généreux et préparait un gros orage avec un sacré vent quand nous nous approchions de la ville. Quand nous atteignions la Villa, les premières gouttes mouillaient déjà la tête du pauvre Gamin, qui déteste la pluie comme au premier jour.

Le séjour fut parfait si bien que j’acceptais volontiers la proposition de rester un jour de plus, puisque la météo était plus que mauvaise.

Notre entrée en Apulie (j’adore le nom plus ancien de cette région) était donc sous une bonne augure.

Devant la Villa Ciaccia

5 commentaires:

  1. Bonjour Diana, j'espère que mon commentaire paraîtra, le précédent, dans lequel je donnais quelques nouvelles de notre village, loin des Pouilles, oui, mon père était allergique aux habitants de l'ancienne Apulie, il prétendait que les gens du Nord nourrissaient ceux du Sud !!Cela dit quel courage depuis six mois que ce périple, c'est presque inhumain !! ah oui, ma précédente question était savoir comment le retour allait s'effectuer et si d'aventure Gamin connaitrait les pâtures d'Harsault? En avion, Gamin aurait bien mérité un baptème de la'air après ces milliers de kilomètres au compteur. En souhaitant que vous soyez bien accueillie dans cette dernière contrée. Courage et cordial salut.

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    1. Bonjour Pierre. Oh, ais-je omis de répondre à votre dernier commentaire? Je suis désolée, c'est dû au manque de connexion chronique, on finit par oublier qu'on voudrait encore répondre à tel et tel commentaire. Je les apprécie pourtant tous, énormément.

      Quand au retour à Harsault: Un ami qui habite Milan viendra nous prendre tous les deux, Gamin et moi. Gamin montera dans un van. Et on sera acheminés vers la France sur la route. Eh oui, Gamin connaîtera donc les pâturages de Harsault et notre petite écurie. Vous aurez l'occasion de faire sa connaissance !

      Oui, l'inimitié entre les italiens du nord et ceux du sud est assez profonde. Il est clair que les mentalités sont assez différents.

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  2. Bonsoir Diana
    Je lis vos écrits depuis un très long moment ... dans l'ombre de mon Papa Pierrot. Je vous félicite de tout cœur pour cette formidable aventure que ce pèlerinage sur les traces d'Aldo. Que de péripéties mais vous tenez le bon bout !! Courage pour la fin et peut-être à bientôt de faire connaissance à Harsault. Encore une fois bravo !!! Sachez que vous avez plus de fans que les seuls Pierre et Didier qui vous ont souvent écrit ....
    Marie-Christine de Colmar

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    1. Bonjour Marie-Christine, Merci beaucoup pour vote commentaire et vos paroles. ça fait en effet très plaisir de savoir que le blog est lu. Oui, à bientôt put_être en "vif", puisque mon retour à Harsault n'est plus trop, trop loin.

      Une bonne journée à vous!

      Diana

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  3. Bonjour et bravo ! Voici enfin le but de votre périple...que d'aventures et rencontres et quel courage pour arriver jusque là. Tenez bon! Une caresse à Gamin et mon cordial salut à vous, Diana. A bientôt à Bains-les-Bains. Thierry D

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