samedi 8 août 2015

L'amitié à bicyclette

Après Mattarana - c’est toujours en grande partie la Via Aurélia pour nous, qui devient alors plus étroite et traffiquée. L’avancée devient dure. De plus, ce ont des jours de Canicule abslue. Même en se levant vers 4 heures du matin, on a que très peu de temps pour marcher avec une temperature agréable. Très vite, le soleil se lève et nous grille de son ardeur impitoyable.


Tout fleurit - sous un soleil ardent

Sur la Via Aurélia, je rencontre une jeune cycliste. Joyeuse, ouverte, elle se présente à moi comme étant Federica, passionnée du vélo. Elle m’invite tout de suite chez elle - mais voilà, elle habite Caparena, qui est à 15 Kilomètres de notre lieu de rencontre. Et il est déjà presque midi. On convient donc de se voir lendemain. 15 kilomètres, c’est une étappe de jour. Demain, je saurais donc où aller.



Federica, une passionnée de la rando à vélo.

Mais pour l’instant?  Un ouvrier m’interpelle et me dit “Vous devriez trouver un refuge sans tarder, car la chaleur va vous écraser, il est presque midi.”

On m’indiue une petite église à l’ombre de la quelle je peux monter le bivouac.

Le lendemain, la route ver Caparena est vite faite. Dans la rue, Federica nous attend.  Gamin peut aller dans un box dans l’écurie d’une amie de Federica. Et moi, je suis invitée chez elle.
Federica a deux chats, dont un petit noir qui a déjà mangé le canapé tout cru, un chat roux qui me rappelle mon Minggy - et une petite chienne nommée Dorothéa.



"La Dorothea" - le chouchou de Federica.



Le petit noir, c'est Silvestro.

Lorsque j’apprends que Federica veut aller à la mer pour prendre un bain - à Bonassola en vélo -  je l’implore de renoncer au vélo mais de prendre la voiture et m’emener avec elle.
Les lecteurs fidèles sauront déjà que je suis une inconditionelle de la baignade en mer.

Federica est prête à faire ce sacrifice. D’habitude elle prend toujours le vélo. (‘faut le faire, en plein canicule, des grimpettes, des descentes...)

Un peu plus d’une heure plus tard, nous voici en train de nager dans la mer déjà très, très rechauffée par la chaleur continue.



Le soleil tape, les falaises sont rudes, mais je suis heureuse.

Ensuite, comme il se doit, nous allons manger une glaçe.

Un magnifique après-midi - mais au prix d’une fatigue immense qui me submerge. Je n’en peux plus. Et demain, il faut se lèver très tôt, comme toujours. Alors comme souvent en ces jours, je dois renocer au repas du soir convivial. C’est très dommage, car ce serait l’occasion de partager un moment entre tout le monde réuni. Mais je n’ai pas le choix. C’est déjà assez dur de se lever à 4 heures du matin quand on se couche à 7 heures du soir, mais c’est le minimum absolu. En tout cas pour moi.

Et ainsi je dors sur la terrasse, à la belle étoile.
Chez une véritable amie.


C'est le moment de reprendre la route.

2 commentaires:

  1. salut diana
    merci pour tes photos ! tout comme tes écris, elles nous font vivre ton voyage!!
    la baignade a du te faire l'effet d'une dose d'adrénaline !
    ton fidèle chapeau ne te quitte jamais ! meme sur la plage!!! et toujours de merveilleuse rencontres
    prend soin de l'équipage
    didier
    en provence , il fait chaud ! les orages n'ont fait que me passer sur la tete ! pas d'eau, juste un peu pour le pastis

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    1. Le chapeau est vraiment devenu un signe de larue. Etplus il est usé, avec des bosses, mieux i me va?En effet, la canicule a du frapper la Provence tout autant que l'Italie. Ici, depuis trois jours, nous avons cependant de violents orages avec tout ce qui va avec. Merci Didier!

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