Les petits commerces pithoresques visent visiblement les touristes qui, en cette saison de l'année, commencent déjà à remplir les ruelles.
Deux Italiens me demandaient la permission de nous prendre en photo, Gamin et moi.
Ce fut l'occasion de tester mon italien. Bien dntendu, je mis souvent longtemps a rechercher les mots pourtant appris, mais je parvenais à communiquer avec ces deux gentils signori qui me prenaient également en photo avec ma camera à moi.
Je passais la nuit sur le camping-à-la ferme. Gamin y rencontra une ânesse blanche et flirtait avec elle toute la nuit.
La récéption fut inoccupée lors de mon arrivée et l'était toujours à mon départ, comme quoi je suis partie sans payer.
Oui - que voulez vous que je fasse? Il n'y avait pas de numéro de téléphone affiché non plus. Donc chers propriétaires, si jamais vous lisez ça, sachez que je suis volontiers prête à vous faire un chèque. Il suffit de me contacter.
Peu après nous nous avancions vers les gorges du Verdon. J'ai souvent entendu parler de ce canyon. Mais que dire: j'aprécie bien entendu la beauté du site, mais mon expérience personelle fut plutôt un peu pénible, car au vertige s'ajoutait une angoisse causée par ces hautes falaises à gauche et à droite. Des falaises qui semblaient vouloir vous engloutir.
Le nom de "gorges du Verdon" est bien choisi.
Comme quoi, j'étais plutôt heureuse de sortir de ce piège. "Been there, done it, that's it."
Ayant eu soif et faim, j'étais bien contente d'arriver à Trigance. Un coca, quelque chose de frais! Le village lui aussi était peuplé de touristes qui, évidement, braquauent leur regard sur Gamin. J'essayais de m'esquiver des tentatives de prises de contact, attachais l'âne et me rendais à l'épicerie pour m'acheter ine cannette et une barre de chocolat.
Une fois ressortie du magasin, je vois que Gamin est assiégé par au moins une dizaine de personnes. J'essaye de faire semblant de ne pas les voir et je prends place sur le petit banc auquel Gamin est attaché. Les gens resserent le cercle autour de nous. C'est coincant. je m'eforce de les ignorer en consultant mon GPS.
Mais le cercle se referme de plus en plus et alors je pète les plomps : "je suis une attraction ou quoi?"
Mon ton hostile les déconcerte. "Ben oui" me répond-on. Certains formulent les questions habituels comme quoi si je venais de loin et où je voulais aller. Ma réponse consiste en un regard sulfureux et finalement, - enfin! - la foule se tire.
Oui, je sais bien que ce n'était pas méchant. Je sais aussi que, si je me serais montrée aborable, il en aurait resulté une parlotte sympa. Peut être même une rencontre. Mais en ce moment précis, je n'étais pas capable de répondre aux attentes. Tout ce que je voulais, c'était une petite pause pour moi toute seule, avec la cannette de coca et la barre de chocolat, sans être sollicitée par personne.
Bref, Trigance ne m'avait pas plu et je me posais la question, pourquoi auparavant, le lieu avait eu une connotation si positive dans mon esprit. J'allais l'apprendre.
De nouveau sur la route, je commence à guêter les maisons succeptibles de nous offrir le fameux carré d'herbe pour la nuit.
Après un certain temps, cette pancarte apparût :
Une exposition? De l'art? Cet endroit ne pouvait être que le bon!
Et que dire...Deux heures plus tard, me voici dans la maison, avec l'artiste-sculpteur Christel Schlierkamp parlant de tout et de rien et en train de créer son blog. C'était comme si on se connaissait depuis longtemps, une amitié de longue date.
Christel crée de magnifiques sculptures, des figurinnes féminins plein d'émotion: dansantes, lisantes ( sa série des "liseuses" a été crée pour la fête du livre.) et plein de vie. Au chaque regard, elles vous dévoilent un nouveau secret, vous donnent une autre inspiration.
Me voilà l'invitée d'une artiste de grand talent dont la philosophie et la manière de voir les choses sont une forte inspiration pour moi. Sa maison, son superbe atelier et sa salle d'exposition forment un royaume riche et magnifique dont Christel est la reine.
Et moi, la reine-bohèmienne en voyage, j'ai eu le priviliège d'avoir été accueillie à sa cour.
Ce matin là, le départ fut difficile. Ô combien aurais-je aimé de rester encore un peu chez elle. Mais la route m'apelle, Aldo Moro m'apelle !
Ja, das sind so Momente, das kann ich nachvollziehen: Sich als Popanz zu fühlen, ohne dass die Umgebung das überhaupt so gewollt hat. Oder eben nur, weil die Umgebung gedankenlos war.
RépondreSupprimerDem kannst du doch eigentlich ganz einfach entgehen: Du setzt dich nicht neben Gamin, sondern ein Stückchen weiter weg; aber so, dass du alles im Auge hast.
Du kannst die Leute beobachten (auch schlussendlich stoppen, wenn sie Gamin zu sehr bedrängen), du hast alles im Griff, du kannst "allein" sein und deine Ruhe genießen, und du wirst nicht behelligt, nicht "eingekreist". (Das ist es wohl, was dich am meisten erdrückt, glaube ich.) Und, am besten: Du hast hinterher kein schlechtes Gewissen, weil du "pétée les plombs"....;-)
Schön, deine Begegnung mit der Künstlerin!
So kann's auch gehen, dass man gar nicht weiter möchte...;-)
Ich freu mich für dich!
Ich fürchte,min dem Fall hatten sie mich schon reingehen sehen in den laden und sks Eselführerin identifiziert. Dennoch, du hast recht, ich hätte mich anderswo hinsetzen sollen. Ja, es war das eingekreist-werden. Das war mir einfach zuviel.
SupprimerIch werde dennoch etwas mehr gleichmut üben ;)
Den kriegst du sicherlich.
Supprimer(Und mach das mal bewusst: Geh etwas zur Seite und beobachte von "außen".....hilft enorm!)
salut diana !! heureux de te retrouver!
RépondreSupprimerje passe tout les soir sur ton blog! et la, bingo!! il y a du nouveau ! diana est toujours en selle !
tu as raison! ne te laisse pas faire!!! la curiosité de certains est quelques fois difficile a supporter !
juste une petite parenthèse! gamin a du maudir ce fichu grillage le séparant de la belle blanche .
de mon coté , le vent c'est levé depuis deux jours déjà . j'espere qu'il en est pas de meme sur ton chemin !!
c'est franchement pas agréable!
a bientôt pour la suite de tes aventures !! prenez soin de vous
didier
Bonjour Didier! Trés heureuse de te relire. He oui, j'actualise quand je peux, mais je n'ai pas toujours de réséau internet. Ah oui, gamin n'as pas aimé le grillage. Et à chaque fois que l'ânesse s'est éloignée de lui, il a pleuré.
SupprimerHarsault de vendredi en soirée,
RépondreSupprimerAvez-vous encore trouvé de bonnes cerises croquantes comme ce fut le cas lors de votre injection sur la route Napoléon, préférable au coca et à la barre de chocolat!!hi hi bonne continuation Diana.
Bonjour Pierre, ah non, plus trouvé de cerises, celles du camping furent uniques et effectivement plus saines que la malbouffe citée ;-)
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