vendredi 5 juin 2015

La valse des lucioles


"Vous verrez la nuit,  il y a des lucioles ici"

Cette promesse de la gérante du camping Ararat  était de de taille ! 
je n'avais pass encore vraiment fait beaucoup de kilomètres - la descente du col puis la traversée de Contes - mais ce petit camping caché dans la montagne nous tentait, Gamin et moi,  avec sa beauté et son calme. Et la gentilesse des ses propriétaires.



Des lucioles! La dernière fois que j'en avais vu, fut près d'un petit bungulow près de Torre Mozza où nous passions nos vacances. A l'époque je ne n'étais pas consciente que je me trouvais dans les pouilles.  Quelques 30 - 40 kilomètres de Maglie.

C'était y a presque 40 ans. Et cette nuit j'allais en revoir ? 
La nuit tombée, je sortais de la tente pour découvrir des petites lumières éteincellantes volant au dessus des fougères. Un instant inoubliable. La magie de mon enfance resucitait avec force et beauté.

Le lendemain, la route nous menait en direction de Berre les Alpes. Il fit très, très chaud. L'avancée était pénible. 
A un croisement où je m'étais arrétée pour essayer de déchiffer dans quelle direction le track sur le GPS me dirigait, un homme vint vers moi. Stressée, je ne me sentais pas vraiment d'humeur pour répondre pour la enième fois aux questions bien connues, comme quoi ma première réaction ne fut pas très cordiale.
Heureusement, mon interlocuteur ne se laissa pas décourager et peu après, il me proposa de monter ma tente sur son verger d'oliviers. 


Là encore, pas beaucoup de kilomètres de faites ce jour là. Mais en randonnée, c'est l'imprévu qui règne. Il faut savoir reconnaître et saisir les opportunités. Se laisser guider par le voyage même.

Et c'est ainsi que je me retrouvais chez un couple, qui m'offrait toute leur amitié et leur hospitalité. Avec leur accord, je décidais de prendre ma journeé de repos chez eux et par conséquent, de rester tout le lendemain. Gamin jouissait de l'herbe haute et copieuse. Mais moi aussi, je ne mourais pas de faim. Voici ce que Fanian, dont le metier est Cuisinier d'hôtel, entend sous "petit encas froid " 


Fabian et Kasia n'avaient jusqu'à là pas encore entendu parler d'Aldo Moro. Son histoire les touchait et je sentais bien qu'on était tous les bienvenus ; Gamin, Aldo et moi - et qu'on était perçus comme une entité. 
Ils ont emenagés dans leur maison en automne 2014, ceci est donc leur premier printemps/ éte. Par conséquent, ils n'avaient pas encore eu l'occasion de réaliser que, chez eux aussi, dansent les lucioles. 

Le soir du deuxiéme jour, nous assistions tous ensembles  à ce fabuleux ballet nocturne. 

Les vol des lucioles est lent, noble et élégant. Leur valse les menait autour des oliviers qui rêvaient sous la lune émergante au-dessus des montagnes. Au loin, le chant des grenouilles accompnait le bal enchanté.
En ces instants,le paradis revient sur terre.

J'étais fière de pouvoir réaliser in petit dessin pour Fabian et Kasia, En souvenir de ce séjour remarquable. 


Encore une rencontre qui rend difficile le moment de l'adieu. 

10 commentaires:

  1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer
  2. Dein Französisch ändert sich, wird kraftvoller--wenn ich das mal so sagen kann.
    Oder du änderst dich, änderst ganz langsam deine Ansichten über die Menschen, die dir begegnen und die dir "toute leur amitié et leur hospitalité" entgegenbringen und dir beileibe nichts Böses wollen.
    Öffnest du dich jetzt ein wenig?
    Das wäre sehr schön--jetzt, wo Italien dir schon über den Berg zuwinkt....

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Es kann sein, Illo. Dass mich die Reise verändert ist sicher, nur wie und in welcher Art, bleibt abzuwarten.

      Supprimer
  3. Die Maschinenübersetzungen sind grauenhaft, aber ich freue mich trotzdem über sie, denn zumindest das grobe Geschehen kann ich dadurch verstehen. Wie schön, dass Du so gastfreundlich aufgenommen wirst!

    RépondreSupprimer
  4. Diana, plus vous avancez dans votre périple franco-italien, plus vous trouvez d'âmes charitables vous aidant à progresser dans l'espoir qu'en Italie, de braves gens sauront aussi vous accueillir ! Si seulement Aldo pouvait vous observer, j'imagine qu'il serait ravi de votre abnégation à son endroit. Il fait chaud à Harsault, certainement plus encore dans la région qui vous accueille ce lundi, courage et que Gamin soit toujours aussi obéissant !!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, Gamin fait son boulot avec geaucoup de bravoure. Je suis en italie depuis deux jours. J'en parlerai plus amplement dans le prochain article. Et en effet, je suis très bien accueuille.
      Oh, personellement, je suis persuadée qu'Aldo me voit. Je sens son accompagnement chaque jour. Du coin de l'oeil, je le vois sourire derrière les oliviers.

      Supprimer
  5. salut diana
    deux jours d'italie déjà !
    beaucoup d'orages violents en provence ! j'espere le soleil sur ton parcours italien !!
    a bientôt
    prenez soin de vous
    didier

    RépondreSupprimer
  6. Bonjour Diana, je vous suit régulièrement depuis les Vosges. Je voit que votre pèlerinage se passe plus ou moins bien depuis votre départ.Bon courage pour la suite. Gilles Annie

    RépondreSupprimer